Il y a un peu plus d’un an, je n’étais même pas capable de courir 2 km sans arrêter. Je partais pleine de bonne volonté, mais mes jambes devenaient lourdes, mon souffle s’essoufflait trop vite et la petite voix dans ma tête murmurait : « Pourquoi tu t’imposes ça? »

Et pourtant, aujourd’hui, je m’apprête à prendre le départ de mon tout premier demi-marathon de 21,1 km à Québec.

Le premier 5 km : plus qu’une distance

En 2024, je m’étais fixé un objectif simple : courir 5 km sans m’arrêter.

Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était à la fête des Mères. Pas de grande foule, pas de dossard accroché à ma poitrine. Seulement moi, mes espadrilles, et mon chum qui m’attendait à différents points du parcours. Il prenait des photos, m’encourageait, me criait « Tu es capable! ».

Et quand j’ai franchi ces 5 km, seule mais tellement fière, j’ai ressenti un mélange unique de liberté et de puissance. Comme si j’avais gagné quelque chose de bien plus grand qu’une distance : la certitude que je pouvais repousser mes propres limites.

L’échec… ou le détour nécessaire

Fidèle à mon tempérament, je n’ai pas mis de temps à voir plus grand. Je me suis promis : « Prochain défi, un demi-marathon à Lévis en 2025. »

Mais j’ai fait ce que beaucoup d’entrepreneures font aussi : j’ai voulu aller trop vite. Trop d’entraînements, trop d’intensité, trop d’ambition compressée dans trop peu de temps. Résultat : je me suis blessée.

J’ai dû arrêter.

Et je l’ai vécu comme un échec. Parce que quand je m’engage, je veux aller jusqu’au bout. Mais parfois, la vie nous oblige à ralentir pour mieux repartir.

Pendant cette pause, j’ai recommencé tranquillement, sans objectif clair. Un 5 km sur tapis roulant pendant mes voyages. Une sortie au lever du soleil, les pieds dans le sable chaud du Sud. Ces moments n’étaient pas « performants », mais ils m’ont reconnectée avec le plaisir de courir.

Et un jour, l’appel du demi-marathon est revenu. Mais cette fois, différemment.

Le plan qui change tout

Cet été, j’ai repris la course sérieusement. Mais j’ai décidé de faire ce que je conseille toujours à mes clientes en finances : me donner un plan et écouter les bonnes personnes.

Un coach m’a dit : « Christine, tu cours trop. Quatre sorties par semaine, pas plus. Une longue et trois petites. » Rien de spectaculaire. Rien de magique. Mais de la clarté. De la structure. Et ça a changé toute ma préparation.

Dans la course, comme dans l’entrepreneuriat ou la planification financière, ce sont rarement les grands gestes héroïques qui mènent à la réussite. Ce sont les petits pas répétés, la discipline, la constance.

Les hauts et les bas (et pourquoi ils comptent)

Certaines journées, je n’arrivais même pas à faire la moitié de ce qui était prévu. Chaque foulée était lourde, chaque minute semblait interminable.

Et puis, deux jours plus tard, dans les mêmes conditions, tout allait parfaitement.

C’est pareil dans la vie professionnelle ou financière. On veut que la courbe soit linéaire, qu’après un effort vienne immédiatement le résultat. Mais la réalité, ce sont des hauts et des bas. Des surprises. Des détours. Pourtant, si tu continues à suivre ton plan, si tu t’entoures des bonnes personnes, tu avances toujours. Même si ce n’est pas à la vitesse que tu avais imaginée.

Le vrai succès

Aujourd’hui, je suis prête. Je n’ai pas encore franchi la ligne d’arrivée du demi-marathon, mais je sais déjà que je vais être fière. Peu importe mon temps.

Parce que le vrai succès n’est pas seulement dans la ligne d’arrivée.

Il est dans le chemin parcouru.

Dans les apprentissages.

Dans les moments où tu as douté mais que tu as continué quand même.

Et c’est ça que je veux transmettre.

Que ce soit pour courir un demi-marathon, bâtir une entreprise ou planifier ton avenir financier, tu es capable. Avec un plan, de l’accompagnement et de la constance, tout devient possible.

Tu veux qu’on trace ensemble ton plan financier avec la même rigueur qu’un entraînement sportif?

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À bientôt,

Christine